samedi 21 janvier 2017
Les pertes du service Autolib’, dont le montant s’élève à 179 millions d’euros d’ici la fin du contrat en 2023, vont être majoritairement assumées par les contribuables. Les 132 500 abonnés actifs ne permettent d’atteindre l’objectif de rentabilité. Faut-il fermer les stations les moins rentables, autoriser la publicité sur les véhicules, augmenter les tarifs ou tout arrêter dès maintenant ?
Ce service de voitures électriques en libre-service et en autopartage a été lancé par le groupe Bolloré en 2011. Le contrat de délégation de service public a été signé pour une durée de douze ans (2011-2023).
En d’autres termes, les pertes colossales seront assumées par le groupe Bolloré, la Mairie de Paris et le syndicat mixte des 97 villes d’Île-de-France équipées, selon une répartition au prorata du nombre de véhicules garés dans les rues des communes.
Le 8 décembre dernier, c’est une hausse des tarifs qui a été votée par les élus pour éponger les dettes : la demi-heure va passer de 6 à 7 euros. Cela constitue une hausse des tarifs de plus de 34%, le seuil maximum fixé dans le contrat. Un avenant au contrat de délégation de service public a donc été signé.
Alors que le développement de ce service semble être un échec, le groupe Bolloré s’est pourtant implanté à Indianapolis aux États-Unis et à Turin en Italie, et prévoit de le faire en 2017 à Londres et à Singapour. Ce service de voitures électriques en libre-service est également disponible dans les métropoles de Lyon et Bordeaux. Affaire à suivre…
Voir en ligne : Les pertes d’Autolib’ seraient majoritairement assumées par les contribuables
Lire le communiqué de presse du syndicat Autolib’ Métropole du 10 janvier 2017 :
http://www.autolibmetropole.fr/communique-de-presse-syndicat-autolib-metropole/
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